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- La nouvelle « Monnaie BRICS » où en sommes-nous ?
L’importance des BRICS n’est plus démentie par personne, même le Président de République Française voudrait bien s’inviter au prochain sommet qui se tiendra en août prochain, en Afrique du Sud. Les BRICS montrent leur volonté d’indépendance, et celle de se diriger vers un monde résolument multipolaire avec sa nouvelle monnaie internationale adossée à l’or. Le divorce est maintenant acté entre le bloc des BRICS et le bloc « occidental » composé essentiellement des États-Unis, du Royaume-Uni et de son Commonwealth, de l’Europe et dans une certaine mesure du Japon, en notant que ce dernier semble d’ailleurs s’en éloigner progressivement, les sanctions contre la Russie devenant impossibles à maintenir pour l’archipel asiatique. Le gel des réserves de devises de la Russie (environ six cents milliards de dollars américains) a déclenché une sonnette d’alarme dans de nombreux pays non occidentaux. Il a rappelé à un certain nombre d’entre eux que la détention de dollars américains s’accompagne d’un risque politique. Cela a incité beaucoup d’entre eux à restructurer leurs réserves de change internationales : détenir moins de dollars américains, passer à d’autres monnaies (plus petites), mais surtout acheter davantage d’or. Le 07 juillet 2023, les médias financiers internationaux ont annoncé que les BRICS étaient sur le point de proposer une nouvelle monnaie adossée à l'or. Cette nouvelle monnaie internationale serait la seule alternative crédible au dollar américain dans les transactions commerciales et financières internationales. La Chine, disposant de masses considérables d’or, de partenariats énergétiques solides avec la Russie et le reste des BRICS, pourrait bien lancer un Yuan-Or qui bousculerait durement le système monétaire international. Cette proposition de nouvelle monnaie, qui verrait le jour en août prochain, est à prendre très au sérieux et de nombreux économistes s'accordent à dire que cette proposition BRICS est judicieuse, considérant que les BRICS représentent environ 3,2 milliards de personnes, soit environ 40% de la population mondiale, avec une production économique combinée presque aussi importante que l'économie des États-Unis d'Amérique. D'autres pays tels que l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l'Égypte, l'Iran, l'Algérie, l'Argentine et le Kazakhstan pourraient également vouloir rejoindre le club BRICS. Les BRICS constituent une forte source de l’or produit dans le monde. Les réserves d'or « officielles » des BRICS s'élevaient à 5 452,7 tonnes au premier trimestre 2023 (valeur de marché actuelle d'environ 350 milliards de dollars US). Les BRICS pourraient créer une nouvelle banque (la « banque des BRICS »), financée par les dépôts d’or de leurs banques centrales. Les avoirs en or physiquement déposés figureraient à l’actif du bilan de la banque des BRICS et pourraient être libellés, par exemple, en « or des BRICS », un or représentant un gramme d’or physique. L’or des BRICS pourrait désormais être utilisé par les pays des BRICS et leurs partenaires commerciaux comme monnaie internationale, comme unité de compte internationale dans les transactions commerciales et financières mondiales. Actuellement, le dollar américain représente près de 60 % des réserves mondiales d'actifs, détenues en bons du Trésor américain. Le dollar américain domine encore largement le commerce international et sa part de marché écrase même la concurrence. Près de 7 000 milliards de dollars américains s'échangent chaque jour contre seulement 2 000 milliards d'euros, son plus proche concurrent. Le yuan arrive en cinquième position avec un maigre 500 milliards de dollars par jour (La Chine détient plus de 3 000 milliards de dollars américains). La dépréciation du dollar américain aura un impact certain sur toutes les économies mondiales. Tous les pays en déficit commercial, à commencer par les États-Unis, seront les plus touchés. Une véritable guerre économique est en cours entre les pays occidentaux d'un côté et le reste du monde de l'autre, qui n'entend plus suivre aveuglément les propositions de l'Oncle Sam. Cette nouvelle monnaie commerciale internationale adossée à l'or aura l'effet d'un tsunami et pourrait déstabiliser la structure économique et financière mondiale, car elle entraînerait probablement une forte augmentation de la demande d'or par rapport aux niveaux actuels, et en même temps dévaluerait le pouvoir d'achat des monnaies officielles, non seulement le dollar américain mais aussi les monnaies des BRICS. Le lancement de cette monnaie adossée à l'or devrait être décidé fin août (du 22 au 24 aout, lors de la réunion des pays du BRICS à Johannesburg, en Afrique du Sud. Une chose est sûre, tous les économistes et financiers à l'échelle internationale suivront de très près ce prochain rendez-vous du BRICS…
- Compétition économique mondial pour l'Afrique « où est le Canada? »
En une vingtaine d’années, la Chine est devenue un acteur de premier plan en Afrique. Tous les trois ans, elle organise des sommets économique Chine-Afrique avec les leaders africains et elle investit massivement dans les infrastructures et les mines. Au cours des cinq premiers mois de 2023, le volume total des importations et des exportations entre la Chine et l'Afrique a atteint 113,5 milliards de dollars. Aussi, elle accueille chaque année des dizaines de milliers d’étudiants africains…. Une manière de former et d’influencer les futures élites de ce continent. Les États-Unis ne sont pas en reste, Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, de passage au Nigéria, a fait passer le message que les États-Unis prennent très au sérieux le continent africain et ses populations et a promis une relance rapide des relations avec les dirigeants africains. Aussitôt dit, aussitôt fait, en décembre 2022, le 2ième sommet Etats-Unis-Afrique se tenait à Washington. Dans le même temps, les anciennes puissances coloniales que sont la France et la Grande-Bretagne tentent de maintenir leur domination. L'Inde, le Brésil, la Turquie, l'Allemagne, la Russie, la Corée du Sud et le Japon sont également entrés dans la course et proposent différents types d'investissements ainsi que des offres de coopération. Tous ces pays voient le potentiel offert par le continent africain marqué par la croissance rapide de sa classe moyenne nombreuse, par une population de plus en plus éduquée, par ses ressources naturelles abondantes. Qu’en est-il du Canada ? ET LE CANADA ? La relation intime du Canada avec le continent africain remonte au début du XXe siècle. Pendant des décennies, il a aidé de nombreux pays africains à construire des centres éducatifs (collèges, universités), des routes et ouvrages d’arts, à creuser des puits et des mines et aussi à maintenir la paix. Jusqu'au début des années 2000, la représentation canadienne était très présente et rayonnait en Afrique. Puis vers 2010, la présence canadienne s'est lentement érodée sur le continent africain. Une des explications est que, compte tenu de sa position géographique, le Canada a préféré favoriser le développement de ses relations avec l'Amérique latine et la région Indopacifique. Cette situation a eu de profondes répercussions diplomatiques et économiques avec le continent africain. Aujourd`hui, la présence économique canadienne en Afrique se limite essentiellement au secteur de l’exploration et de l’extraction minière, pétrolière et gazière. Y A-TIL ENCORE DU POTENTIEL POUR LE CANADA ? Suite à une enquête d'opinion Immar récemment publiée (https://www.immar-intl.com/) (Baromètre CIAN des leaders d'opinion en Afrique, réalisé par IMMAR) pour 12 pays africains regroupant près de 60% de la population du continent, le Canada se classe troisième (3e) derrière les États-Unis et l'Allemagne comme pays non africain ayant la meilleure image (la France est classée septième (7e)). A la question de savoir quels sont les partenaires étrangers les plus bénéfiques pour le continent, le Canada arrive deuxième après l'Allemagne (la France se classe onzième (11e)). On voit qu'il y a encore beaucoup de sympathie pour le Canada et son expertise. Le Canada doit rapidement se mettre au travail pour rétablir la relation longue et profonde qu'il entretenait avec le continent africain. Il doit rapidement réaffirmer son engagement en renouant des contacts directs et réguliers avec les dirigeants africains, en rouvrant les ambassades et en multipliant les rencontres régulières entre dirigeants. La diversification de l'économie africaine et la croissance de sa classe moyenne nécessitent des investissements massifs dans plusieurs domaines dont les infrastructures, les technologies de l'information et de la communication, l'énergie, l'agroalimentaire et les transports. Le Canada a les moyens, l'expertise et le savoir-faire pour soutenir l'Afrique. Le 10 février dernier, au cœur du Sénat du Canada, la sénatrice du Canada d'origine camerounaise, l'Honorable Amina Gerba a appelé à l'éveil d'une relation Canada-Afrique pleine de potentiel, disant ceci : « Je réalise les rêves que le Canada signera un accord de libre-échange avec la Zlecaf (Zone africaine de libre-échange) et apposera sa signature sur l'inclusion de l'Afrique dans l'économie moderne au même titre que les autres grandes régions économiques du monde ». Comme de nombreux Canadiens, elle est convaincue des liens de longue date et de l'énorme potentiel entre le Canada et ce continent essentiel qu'est l'Afrique… Le Canada a un passé là-bas, et pourrait avoir un très bel avenir !
- LECLERC PODCAST | Épisode 4 | L’intelligence artificielle remplacera t elle les humains
L’intelligence artificielle (IA) est une technologie qui existe depuis des décennies. Aujourd'hui, de nombreuses entreprises utilisent l'intelligence artificielle (IA) pour améliorer le service client et l'efficacité opérationnelle, entre autres, et permettre aux entreprises d'économiser de l'argent tout en fournissant des services pratiques et supplémentaires à leurs clients.
- LECLERC PODCAST | Épisode 3 | Nouvelle batterie
Du téléphone portable à l’ordinateur portable en passant par les montres connectées, les transports électriques, et les besoins énergétiques des villes…tous partagent un défi commun : la batterie et sa capacité de recharge et de stockage.
- CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET « IMPACT » SUR L’EAU POTABLE
Les effets combinés de la croissance démographique, de l’urbanisation et de l’industrialisation accélérées, de l’accroissement des surfaces de culture irriguées, ainsi que de l’accélération de la fréquence des événements météorologiques extrêmes, créent une hausse de la demande mondiale en eau douce. En 2010, l’Assemblée générale des Nations Unies a reconnu explicitement le droit de l’homme à l’eau et à l’assainissement. Chacun a droit à un accès suffisant, continu, sûr, acceptable et abordable à de l’eau pour un usage personnel et domestique. Aujourd’hui, la pénurie d'eau touche environ 40 % de la population mondiale et, selon les prévisions des Nations Unies et de la Banque mondiale, Si les tendances se confirment, la sécheresse pourrait mettre jusqu'à 700 millions de personnes en danger de déplacement d'ici 2030 car 1,8 milliard de personnes vivront dans des pays ou régions touchés par une pénurie d'eau complète. L’accélération de la fréquence des événements météorologiques extrêmes, touchent définitivement de nombreuses régions du globe, en durée et sur des territoires de plus en plus vastes. Depuis 1970, la Méditerranée, l’Afrique l’Australe, l’Asie du Sud, le Sahel connaissent des sécheresses plus longues et plus intenses du a la diminution et la raréfaction des précipitations sur la ressource en eau. A l’inverse des régions subtropicales, les régions situées dans l’hémisphère nord voient leurs précipitations augmenter. Des précipitations plus importantes sont déjà observées sur le continent américain, en Europe du Nord, en Asie Centrale et en Asie du Nord. Ces précipitations ont pour conséquence un ruissellement plus important, qui impacte à son tour les écosystèmes et génère inondations et glissements de terrain. Aussi, dans son rapport, l'UNESCO insiste sur le fait que tous les pays du monde courent des risques liés à la qualité de l'eau. Pour les pays industrialisés, le plus grave problème est celui du ruissellement des eaux agricoles, qui provoque une contamination des eaux par des engrais, des pesticides et des herbicides. Dans les pays à faible revenu, l'UNESCO estime que 80 % des eaux usées sont rejetées sans même avoir été traitées, ce qui entraîne à la fois des impacts sur la santé des communautés, mais aussi sur l'environnement qui les entoure. Dans le monde, le traitement insuffisant des eaux et le manque d'assainissement, fait que les gens tombent malades, On estime que la contamination de l’eau potable entraîne chaque année 485 000 décès consécutifs à des maladies diarrhéiques du entre autres, à la présence d’arsenic, de fluorure ou de nitrate. Les projections de l’OCDE indiquent une progression de la demande d’eau de 55 % entre 2000 et 2050. L’augmentation viendra principalement des activités manufacturières (+400 %), de la production d’électricité (+140 %) et des usages domestiques (+130 %). Compte tenu de la concurrence entre ces demandes, il ne sera guère possible d’accroître les volumes destinés à l’irrigation. Les sources utilisées pour l’eau potable et l’irrigation doivent continuer d’évoluer et dépendront probablement de plus en plus des eaux souterraines et de nouvelles sources d’approvisionnement, dont les eaux usées. L’amélioration de la gestion de l’ensemble des ressources hydriques pour garantir la quantité et la qualité de l’approvisionnement pour l’ensemble de la population mondiale est et sera le défi à relever pour l’humanité. La disponibilité d’une eau potable dépendra de la capacité de l’homme à la retenir !
- L’AFRIQUE FACE AU DOLLAR AMERICAIN
Plusieurs entités de pays comme la Chine, la Russie, l'Inde, le Nigeria et l'Algérie abandonnent actuellement le dollar américain dans les accords commerciaux internationaux. Le "conflit" invisible entre la Chine et l'Occident, pousse de plus en plus de pays à vouloir commercer dans leur propre monnaie. Le Brésil, le plus grand pays de l'hémisphère occidental, a conclu récemment un accord commercial avec la Chine. Ils vont désormais faire du commerce dans leur propre monnaie. Une économie secondaire est en train d’être créée dans le monde totalement indépendante des USA. Depuis 1944, la position privilégiée du dollar a donné aux États-Unis une influence disproportionnée sur les autres économies dont les pays d'Afrique, d'Asie, d'Amérique du Sud et du Moyen-Orient. Le dollar en tant que monnaie de réserve mondiale, arrive aujourd’hui à sa fin. Selon les données du Fonds monétaire international (FMI) sur la composition en devises des réserves officielles de change, la part du dollar dans les réserves de change mondiales a déjà fortement chuté. Fin 2022, la monnaie américaine comptait pour 58% des réserves de change, contre 71% en 1999. Fait intéressant a noter, les pays n'ont pas adopté la livre sterling britannique, l'euro ou le yen japonais en remplacement, (1/4) un quart des transactions s'est déplacées vers le renminbi chinois (yuan) – et les (3/4) trois quarts restant, vers les devises de pays plus petits qui avaient eu un rôle limité dans le passé en tant que monnaies de réserve. En 2014, les pays du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) ont commencé à formuler un plan pour se détacher du dollar américain, en mettant en place une monnaie qui pourrait être utilisée entre les pays de BRICS. En mars 2023, le président russe a déclaré « qu'environ les (2/3) deux tiers du commerce entre la Russie et la Chine utilisaient déjà le yuan et le rouble russe et qu'il était favorable à l'utilisation du yuan lors des échanges avec les pays asiatiques, africains et latino-américains ». A noter que la Chine et le Brésil ont signé un accord historique entre eux afin d’utiliser le yuan pour le commerce mutuel. En ce moment, de nombreux pays étudient différentes alternatives car la valeur montante du dollar américain paralyse leurs économies et contribue à la hausse du coût de la vie, la roupie indienne a chuté de près de 10 % en 2023 par rapport au dollar, la livre égyptienne de 20 % et la lire en Turquie (où les prix ont plus que doublé) a chuté de 28 %. Le coût de la convertibilité des devises avec le dollar américain dans les échanges entre les pays africains est proche de 5 milliards de dollars par an et le rôle décroissant du dollar américain dans le commerce international a encouragé les nations africaines à prendre des mesures pour se libérer de l'influence américaine en renforçant leurs propres devises nationales ou en travaillant sur de nouvelles devises qui seraient utilisées pour le commerce sur le continent. Par exemple, la Communauté de l'Afrique de l'Est (EAC), comprenant le Burundi, le Kenya, le Rwanda, la Tanzanie, l'Ouganda et le Soudan du Sud, travaille sur une monnaie régionale appelée le shilling est-africain (l'agriculture étant le principal moteur de ces économies avec le secteur des services contribuant le plus au PIB). La Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) envisage également de créer une monnaie commune. La SADC regroupe en son sein seize pays de l'Afrique australe et de l'océan Indien : Afrique du Sud, Angola, Botswana, Lesotho, Madagascar, Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, République démocratique du Congo, Seychelles, Swaziland, Tanzanie, Zambie, Zimbabwe, Comores. 5 d'entre eux sont francophones. En 2021, La zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF/ AFCFTA) est entrée en opération, plus de 54 pays africains ont signé cet accord. (ZLECAF/ AFCFTA), a appelé les membres à négocier dans les devises africaines locales. S'exprimant fin mars, un responsable de (ZLECAF/ AFCFTA) a déclaré que le bloc travaillait sur un système panafricain de paiement et de règlement pour permettre aux devises locales d'être utilisées dans les échanges entre les pays du continent. En raison de la récente crise euro/dollar qui a affecté le Franc CFA, le bloc CEMAC, qui compte parmi ses membres le Gabon, le Cameroun, la République centrafricaine, le Tchad, la République du Congo et la Guinée équatoriale, a annoncé qu'il cesserait d'utiliser le franc CFA (FCFA), optant pour un changement complet de nom. Le commerce transfrontalier entre les pays de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (ECOWAS/ CEDEAO) se fait déjà grâce à l'utilisation des monnaies locales. Le 21 décembre 2019, les chefs d’État des 15 pays de la région de la (ECOWAS/ CEDEAO) ont adopté le symbole de l’ECO – « EC » pour la future monnaie de l'Afrique de l'Ouest. Le lancement de cette nouvelle monnaie unique est prévu pour 2027 (Le 20 mai 2020, le Conseil des ministres français a adopté un projet de loi qui entérine la fin du franc CFA. La Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) ne sera plus obligée de déposer la moitié de ses réserves de change auprès du Trésor public français). D'autres blocs régionaux, y compris la Communauté de l'Afrique de l'Est sont en pourparlers avec la Banque africaine d'import-export afin de rejoindre ce mouvement. La Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (CEMAC), composée de six pays, envisage également de se joindre à l'Afrique de l'Ouest pour créer une monnaie régionale commune (l’ECO). En 2013, les dirigeants africains, sous l'égide de l'Union africaine (UA), se sont mis d'accord sur un plan pour relever les innombrables défis auxquels le continent est confronté. Ce plan a été baptisé "Agenda 2063", il définit une vision, entre autres, pour mettre fin aux guerres sur le continent, développer les infrastructures et permettre la liberté de mouvement sur le continent. Les Projets phares de l'Agenda 2063 sont : · Relier toutes les capitales et les centres économiques africains par un réseau de trains à grande vitesse. · Accélérer le commerce intra-africain et renforcer la position commerciale de l'Afrique sur le marché mondial. · Le développement du barrage d'Inga en RD Congo pour produire 43 200 MW d'électricité. · Supprimer les restrictions imposées aux Africains pour voyager, travailler et vivre sur leur propre continent. · Mettre fin à toutes les guerres, aux conflits civils, à la violence fondée sur le sexe, aux conflits violents et prévenir les génocides. · Création d'un marché unique africain du transport aérien (Saatm). · Renforcer l'industrie spatiale africaine. · Créer une université virtuelle et électronique africaine. · Développer une encyclopédie africaine (encyclopaedia Africana) pour fournir une ressource faisant autorité sur l'histoire authentique de l'Afrique et de la vie africaine. En 2023, à la suite d’une pénurie croissante de dollars dans le pays, le Kenya, a signé un accord avec trois compagnies pétrolières internationales afin de leur permettre d'acheter du pétrole en shilling kenyan plutôt qu'en dollars américains. Ceci a fait économiser au pays 500 millions de dollars (66,8 milliards de KSh) chaque mois en achetant le carburant de cette manière. Pour promouvoir le commerce avec les États africains sans avoir recours au dollar ou à l'euro, l’Iran a proposé une banque commune. En 2022, le commerce entre l'Iran et l'Afrique s'élevait à près d'un milliard de dollars. Dans le même ordre d’idée, la Reserve Bank of India (RBI) en 2022, a accordé 60 autorisations et a invité les banques centrales de 18 pays dont le Botswana, les Fidji, l’Allemagne, la Guyane, Israël, le Kenya, la Malaisie, l’île Maurice, le Myanmar, la Nouvelle-Zélande, Oman, la Russie, les Seychelles, Singapour, le Sri Lanka, la Tanzanie, l’Ouganda et le Royaume-Uni à ouvrir des comptes Vostro Rupee (Special Vostro Rupee Accounts – SVRA), afin d'effectuer des transactions avec elles en roupies indiennes au lieu de dollars américains. Bien que de nombreux pays africains soient sur la bonne voie pour abandonner le dollar, ils ont du rattrapage à faire avec d'autres nations qui sont plus loin sur cette voie. En Mars 2023, le Brésil, la plus grande économie d'Amérique du Sud et le géant économique qui est la Chine vont commercer dorénavant dans leurs propres monnaies : en réal brésilien et en yuan. Plus de place au dollar. Durant la même période, les banques centrales de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ANASE), comprenant, Brunei, le Cambodge, l'Indonésie, le Laos, la Malaisie, le Myanmar, les Philippines, Singapour, la Thaïlande et le Vietnam, ont discuté de l'abandon du dollar américain, de l'euro, du yen et de la livre sterling, et d'utiliser les monnaies locales pour commercer entre eux (selon le FMI, le PIB combiné de l’ANASE est d'environ 3,9 billions de dollars,). Le moyen Orient emboite le pas, avec l'Arabie saoudite en début 2023, qui a avisé que le pays, allié des Américains et plus gros exportateur de pétrole au monde, qu'elle était ouverte aux discussions sur le commerce des devises autres que le dollar américain. La France, elle aussi, pourrait pourrait prendre de la distance au dollar (en Avril 2023, le président Français, suite a sa rencontre avec le dirigeant chinois Xi Jinping a déclaré que l'Europe devait réduire sa dépendance à l'égard de ce qu'il a appelé "l'extraterritorialité du dollar américain". En novembre 2022, le gouvernement du Ghana déclarait que le pays courait un risque élevé de surendettement car sa monnaie, le cedi, s'était dépréciée par rapport au dollar américain, augmentant sa dette extérieure de 6 milliards de dollars cette année seulement. Le Ghana travaille sur une nouvelle politique, pour acheter du pétrole avec de l'or plutôt qu'avec des dollars américains dans le cadre des mesures gouvernementales visant à renforcer le cedi (Le Ghana achèterait de l'or localement avec des cedis par l'intermédiaire de la Banque du Ghana, puis échangerait l'or contre du carburant (pétrole) sous forme de troc avec les Émirats arabes unis par exemple). Il y a encore beaucoup trop d'obstacles pour qu'une crypto-monnaie devienne bientôt la monnaie mondiale, mais dans de nombreux pays, en particulier les pays africains et sud-américains, les crypto-monnaies constituent un véritable concurrent à la fois pour le dollar et les monnaies locales. En Afrique, par exemple, 1,4 million de consommateurs utilisent Yellow Card qui offre une expérience similaire à Blocks Cash App. C'est le plus grand échange de crypto-monnaie centralisé en Afrique et c'est une bouée de sauvetage pour beaucoup de ceux qui n'ont pas accès à d'autres devises acceptables avec lesquelles échanger. Les clients de la carte jaune peuvent recevoir de la crypto-monnaie de n'importe où dans le monde et ne payer que des frais de réseau compris entre cinq cents et 1 $, ce qui en fait un concurrent crédible de Western Union ou de Money Gram. C'est une aide considérable pour de nombreux Africains, qui dépendent de l'argent envoyé de l'étranger. Les dernières données de la Banque mondiale montrent qu'en Afrique subsaharienne, jusqu'à 65 % des adultes n'ont pas accès à une banque formelle. Pendant ce temps, il est plus coûteux d'envoyer de l'argent vers les pays de cette région que vers toute autre partie du monde. En moyenne, il en coûte 15,60 dollars (7,8 %) pour envoyer 200 dollars vers ou depuis l'Afrique en utilisant le secteur bancaire traditionnel, et peut atteindre 38 dollars ou 19 % dans certains pays. En avril 2023, l’ancien président sud-africain Thabo Mbeki a déclaré que de nombreux pays envisagent des alternatives au dollar pour éviter l’impact des sanctions américaines, un changement de perspective historique motivé par un désir mondial de ne pas être soumis au pouvoir américain par le biais de sa monnaie. Aussi, les récents bouleversements économiques ont renforcé les critiques à l’égard du rôle du dollar. Les mesures prises par la Fed pour augmenter les taux d’intérêt afin de maîtriser l’inflation ont conduit au renforcement du billet vert par rapport aux devises des marchés émergents. Cela représente un double problème pour les économies mondiales qui détiennent et contractent des dettes libellées en dollars. Des taux d’intérêt américains plus élevés ont tendance à augmenter la valeur relative du dollar sur les marchés des changes. Le coût des dettes des pays augmente, car il faut plus de monnaie locale pour rembourser chaque dollar de dette. Cela piège les pays dans une boucle d’obligation financière. En parallèle, les changements dans les alliances géopolitiques prennent de l’ampleur alors que la rivalité entre les États-Unis et la Chine s’intensifie. Une série de mesures prises par le bloc des BRICS – Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud remet en question la domination du dollar américain. Les membres du BRICS, avec un excédent commercial de 387 milliards $ en 2022, l’accumulation de réserves d’or substantielles et représentant 40 % de la population mondiale et un tiers de la production économique mondiale estiment qu’une nouvelle monnaie pourrait rationaliser les transactions, actuellement entravées par les conversions de devises et les coûts associés et de ce fait, entraînerait un déclin progressif de la domination du dollar. Il semble que nous nous dirigeons vers une situation de monnaie de réserve multipolaire où les monnaies nationales, les nouvelles monnaies et les crypto-monnaies prendrons le pas face au dollar. Le 22 juillet 1944, lors des accords économiques dessinant les grandes lignes du système financier international de l'après-Seconde Guerre mondiale, l’Afrique a été largement ignorée. (60) soixante ans après, alors que le monde occidental est confronté au déclin démographique, l’Afrique est en plein essor, débordante d’une population jeune et de plus en plus technophile et occupe enfin, le devant de la scène internationale.
- LA STRATÉGIE “NOUS LES E.A.U EN 2031”
Le gouvernement des Émirats arabes unis prend des mesures concrètes pour bâtir une économie numérique forte afin de tirer parti des avantages de la transformation numérique. Les E.A.U sont considérés comme l’un des pays les plus avancés en termes de technologie et d’adoption des technologies modernes, et ils ont l’un des taux de pénétration des smartphones les plus élevés. Ces réalisations ont contribué à renforcer la compétitivité de l’économie nationale des Émirats arabes unis, selon des indices publiés par des organisations internationales, y compris le Forum économique mondial, qui a classé les Émirats arabes unis comme le premier centre de commerce électronique arabe et régional en 2017. À l’occasion du jubilé d’or du pays en 2021, le gouvernement des Émirats arabes unis a annoncé son programme qui permettrait à la prochaine génération de faire progresser le développement économique des Émirats arabes unis. La stratégie « Nous les Émirats arabes unis 2031 », qui décrit la voie de développement du pays pour les dix prochaines années. La première série de projets est maintenant bien avancée, et l’un des principaux domaines d’intérêt est l’économie numérique. Bien que les Émirats arabes unis aient fait de nombreux progrès technologiques notables, quatre priorités seront particulièrement essentielles pour établir l’une des économies numériques les plus résilientes au monde : connectivité inclusive, durabilité, développement des compétences locales et numérisation industrielle. L’économie numérique des Émirats arabes unis contribue pour 4,3 % au PIB, et on s’attend à ce que ce taux augmente considérablement au cours de la prochaine période. 40 % de la population des E.A.U utilise les services numériques du gouvernement plus d’une fois par semaine. Sur le plan commercial, le commerce électronique aux Émirats arabes unis connaît une croissance rapide et joue un rôle majeur dans l’expansion des ventes, tandis que les ventes au détail traditionnelles ralentissent au pays. Le pays devrait renforcer sa position dans l’économie numérique, soutenue par des facteurs tels que l’évolution du commerce électronique, l’amélioration de l’infrastructure des technologies de l’information, la diffusion accrue des services Internet, l’utilisation des téléphones intelligents et l’expansion des systèmes de paiement électronique, ainsi qu’un important soutien gouvernemental à la transformation numérique. Comment la technologie numérique transforme Dubaï, EAU Le voyage technologique de Dubaï a commencé en 1999 avec l’annonce de sa première stratégie TIC, suivie par le lancement de Dubaï Internet City, Dubaï e-government, Dubaï Smart Government et, en 2014, l’initiative Smart Dubaï. Au cours des 20 dernières années, les nombreuses initiatives de transformation numérique dans la ville ont conduit le public à accepter et à adopter les TIC dans tous les aspects de la vie. Aujourd’hui, Dubaï, est l'une ville de plus de 2,5 millions habitants qui a le plus hauts niveaux d’adoption des TIC dans la région, tant par le public que par le gouvernement : • Dubaï est déjà une société très connectée et ayant une culture numérique. • Les résidents utilisent activement les services en ligne et les médias sociaux. • L’objectif permanent est de répondre à 90 % des besoins quotidiens des citadins par le biais de services numériques afin de leur faciliter la vie. Cela comprend les soins de santé, l’éducation, la culture, le logement, le divertissement, les services communautaires et le bénévolat, entre autres. Les services de numérisation de Leclerc Consulting Group aux Emirats Arabes Unis (EAU), ont une équipe de passionnés toujours prêts à vous soutenir dans votre processus de transformation numérique et dans vos stratégies d’affaires. Retrouvez-nous sur Facebook, Linkedin ou www.leclercconsultinggroup.com. Rapprochez-vous de la numérisation avec LECLERC CONSULTING GROUP.
- ENTREPRISE : CONTEXTE ACTUEL ET ENJEUX SOCIETAUX A VENIR
De l’essor du travail hybride à la hausse de l’inflation, la vie des entreprises et des personnes sont affectés par un contexte économique, politique et social rythmé par une série d’évènements et de transformations majeures à l`échelle mondiale. Les salariés ont découvert les avantages du télétravail et 86% d’entre eux souhaitent poursuivre le télétravail avec une moyenne idéale de 2 jours par semaine. Pour les entreprises, l’enjeu est alors de trouver une organisation hybride qui répond à leurs attentes en matière de flexibilité. Les préoccupations et considérations écologiques & environnementales sont de plus en plus importantes dans la vie des salariés, ils se soucient beaucoup plus aujourd`hui des engagements pris par les entreprises en terme écologique et environnementale. Aussi, les entreprises et salariés doivent s’adapter à de nouveaux enjeux : une inflation, une hausse du coût de l’énergie et des difficultés d’approvisionnement de produits & services sans précédent. ENJEU 1 : POUVOIR D’ACHAT Eté 2022, l’inflation avait atteint le record de 6.1% en seulement un an (elle est de 5.8% en Mai 2023 - source Institut national de la statistique et des études économiques (Insee)). L’inflation réduit drastiquement le pouvoir d’achat des ménages, qui doivent continuer à assumer les dépenses nécessaires comme celles liées au logement et à la nourriture. Des solutions devront être trouvées pour limiter au mieux l’impact de l’inflation sur le pouvoir d’achat des salariés. ENJEU 2 : LA FLEXIBILITE DU TEMPS DE TRAVAIL Après le télétravail mis en place pendant la crise sanitaire, le monde du travail poursuit sa transformation structurelle. Concrètement, passer deux heures dans les transports en commun pour se rendre au travail, ce n’est plus du goût des salariés ! Le modèle d’organisation traditionnellement représenté par le « 9h-18h » est de plus en plus rejeté par les salariés car il n’est plus adapté à la réalité d’aujourd’hui. Les salariés recherchent un travail plus significatif, une plus grande concentration sur le bien-être avec des considérations telles qu’une plus grande flexibilité de temps et de lieu, et des modèles d’emploi et des parcours de carrière plus personnalisés et agiles. Selon le Bureau of Labor Statistics des États-Unis, 47,8 millions de personnes aux États-Unis ont quitté leur emploi en 2021, le plus grand nombre enregistré… depuis au moins 2001. Dans ce qui a été surnommé ‘la grande démission’, les démissions ont représenté 69,3 % du total des séparations en 2021. En conséquence, avoir une organisation plus flexible (horaires flexibles, semaine de 4 jours) est primordial pour garder les salariés motivés et engagés. ENJEU 3 : LA MOBILITE DURABLE Avec le prix du carburant qui augmente et un trafic de plus en plus lourd dans les métropoles, il va falloir trouver des solutions afin de faciliter la mobilité vers le lieu de travail tout en tenant des considérations écologiques. Pour attirer de nouveaux talents et les garder, les actions proposées dans le cadre de la mobilité durable seront décisives dans les années à venir (i.e. Location de vélos, navette transport, borne électrique, etc.). ENJEU 4 : AMELIORER L’EQUILIBRE VIE PROFESSIONNELLE/VIE PERSONNELLE Pour les salariés, l’équilibre vie privée / vie professionnelle est la priorité numéro 1(baromètre JLL sur les nouvelles préférences de travail des salariés, avril 2022). Les entreprises doivent innover et proposer des solutions afin de soutenir ses salariés au quotidien pour qu’ils ne soient pas parasités par des soucis d’organisation et concentrés sur leur travail. La qualité de vie, la santé et le bien-être sont devenus les premières préoccupations des salariés, avant même la garantie d’un salaire confortable, qui arrive désormais en troisième position. La perspective d’une meilleure qualité de vie est la première raison qui pousse les salariés à quitter leur emploi aujourd'hui. CONCLUSION Alors que l'écart entre ce que proposent les entreprises et les attentes des salariés se creuse, il est primordial pour les entreprises de revoir et de réinventer leurs propositions de valeur auprès de ses actuels et futurs collaborateurs hybrides. Les interactions sociales jouent un rôle de premier plan et restent la principale raison pour laquelle les salariés retournent au bureau aujourd'hui, alors le nouveau rôle des bureaux de l’entreprise est de devenir cet épicentre des relations sociales et de l’innovation.
- LE “MATÉRIAU MIRACLE” DES BATTERIES DU FUTUR
Le graphène est le matériau le plus fin que l’on connaisse, avec l’épaisseur d’un atome seulement. D’après Graphene-info, il est 200 fois plus solide que l’acier. Produit pour la première fois en 2004, à partir de graphite, le graphène possède des propriétés uniques qui pourraient en faire le matériau principal des batteries du futur. En théorie, la conductivité thermique plus élevée d’une batterie au graphène lui permettrait d’être chargée 5 fois plus vite que les batteries actuelles et d’effectuer 5 fois plus de cycles de charge. C’est le “matériau miracle” des voitures de demain. En 2021, la marque automobile chinoise GAC (Guangzhou Automobile Corporation) a présenté le tout premier véhicule, doté d’une batterie au graphène, qui pourra être rechargée à 80% en seulement 8 minutes. Une prouesse ! Les télécommunications sont aussi de la partie, Samsung, Panasonic, Xiaomi et Huawei travaillent déjà sur des nouveaux modèles de téléphone, équipés de batterie au graphène. Le temps de charge complet des futurs smartphones pourrait ainsi passer sous la barre des 5 minutes. La demande en batterie au graphène touchera tous les secteurs industriels, de la robotique à l’aérospatiale en passant par l’énergie solaire. Cette nouvelle génération de batterie nous fera entrer dans une nouvelle ère énergétique. Selon Allied Market Research, le marché mondial du graphène pourrait ainsi atteindre les 875 millions de dollars d’ici 2027, avec un taux de croissance annuel moyen de +40,2%. C’est une course contre la montre que nombreuses entreprises à travers le monde ont décidé de se lancer !
- CHANGEMENT CLIMATIQUE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE EN AFRIQUE DE L’OUEST
“….Chaque fois que nous rendons visite au grand-père qui a plus de 90 ans aujourd’hui, il a toujours quelque chose à nous apprendre. Lors de notre dernière visite, il nous a raconté comment les jours étaient glorieux dans le passé, comment le monde était vert avec des forêts qui abritaient toutes sortes de flore et de faune. « Le monde était un joyeux village vert à cette époque. Cela était avant l’abattage des arbres et la destruction de notre environnement en raison des ambitions voraces des gens. » Il nous a raconté comment Ubuntu régnait dans la communauté et avait l’habitude de s’occuper à la fois de la société et de son environnement. J’ai ensuite appris que l’Ubuntu signifie la fraternisation des personnes qui travaillent ensemble pour le bien commun de la communauté…» UBUNTU…. En Afrique et plus particulièrement en Afrique de l’Ouest, nous constatons ces dernières années, une variabilité climatique persistante, des conditions météorologiques extrêmes telles que inondations, sécheresses et changements dans la pluviométrie. Ces phénomènes ont été largement causés par des activités humaines et des phénomènes naturels considérables par rapport aux années précédentes. À long terme, cela entraîne une grave pollution de l’environnement et une dégradation des ressources naturelles. Plusieurs défis peuvent entraver la progression du développement durable. En Afrique un des défis majeurs est la faiblesse des moyens financiers et la sensibilisation des populations. L’Afrique est confrontée à d’énormes problèmes liés au changement climatique et pourtant elle ne reçoit que 5 % des fonds destinés à la lutte contre le changement climatique. Ainsi, en dépit de la passion des africains pour le changement climatique, le manque de financement s’avère très préoccupant empêchant la mise en œuvre d’actions fortes entre autres de campagnes d’information et de sensibilisation auprès des populations et des sociétés. Le développement durable en Afrique, et plus particulièrement en Afrique de l’Ouest, nécessite un engagement et une cohérence de l’ensemble des intervenants à tous les paliers gouvernementaux. Le changement souhaité par le Monde pour conserver l’intégrité planétaire sera possible, quand nous prendrons tous soin de l’environnement pour nous-mêmes et pour nos générations futures. Pour remédier à la situation actuelle déjà préoccupante, des lois et des politiques environnementales fortes doivent être promulguées et mises en œuvre et un financement adéquat devrait être alloué. Des programmes de mobilisation et de sensibilisation des communautés devraient également être menés en permanence dans la région et les sous-régions de l’Afrique de l’Ouest et au-delà. Les efforts de protection de la planète, en particulier en Afrique de l’Ouest, nécessitent un changement des attitudes des citoyens et des gouvernements. La protection de la planète est l’affaire de tous.
- pratique ESG Leclerc Consulting Group
Chez Leclerc Consulting Group, nous croyons que le risque environnemental, social et de gouvernance (ESG) est un risque d'investissement, et les actions visant à protéger l'environnement et la société par une gouvernance solide sont essentielles pour notre avenir. Nous nous efforçons de rassembler des approches de bon sens dans notre entreprise dans le but de forger un avenir meilleur pour tous. À travers notre approche de rapport ESG, nous prenons en compte les facteurs environnementaux et sociaux que nous pouvons influencer le plus directement et le plus rapidement. À l'aide d'une matrice de priorités d'action, nous identifions rapidement où concentrer nos efforts initiaux, puis utilisons ces informations pour déterminer quel cadre ESG nous pouvons adapter en atteignant les objectifs à portée de main. Pendant des années, nous avons conçu, mis en œuvre et maintenu des pratiques complètes et inclusives pour un système plus optimal à tous les niveaux de nos opérations.
- Chef de Produit et Chef de Projet : qu'elle différence ?
Le chef de produit s’intéresse au développement et au lancement de produits, alors que le chef de projet coordonne, gère et supervise les projets. Dans cet article ainsi que dans le podcast de PROJECT IT, nous vous présenterons les principales différences entre ces deux rôles afin que vous sachiez lequel est le plus adapté à votre équipe. Le podcast sur la gestion de projet | ( Yohan Pagnoux ) Vous vous demandez ce qui différencie un chef de projet d’un chef de produit ? Bien que similaires, ces deux fonctions impliquent des responsabilités très différentes. Le chef de produit s’intéresse aux caractéristiques et aux fonctions des produits. Il veille à ce que les nouveaux produits ou les nouvelles fonctionnalités répondent aux besoins du client et aux objectifs commerciaux. Le chef de projet, quant à lui, s’intéresse au suivi et à la chronologie des projets. Il se charge de la coordination, de la gestion et de la supervision de ceux-ci. Bien que très différents, les rôles du chef de produit et du chef de projet se regroupent souvent pour assurer la réussite du projet. Nous allons vous présenter ici les principales différences entre la gestion de produit et la gestion de projets afin que vous puissiez choisir le rôle le plus adapté pour votre prochain lancement. Portrait d’un professionnel de l’entreprise dans une salle de réunion Projet et produit : quelles différences ? Pour comprendre la différence entre un chef de projet et un chef de produit, commençons par faire la distinction entre un produit et un projet. Un produit est un bien qui répond aux besoins d’un groupe donné (aussi appelé « marché cible »). Ce produit peut aussi bien être un logiciel qu’un bijou, ou même un service (service de conseil, par exemple). Tous les produits suivent le même cycle de vie, du développement à la commercialisation en passant par les essais sur le marché. Un projet est un ensemble de tâches à accomplir pour atteindre un objectif précis. Les projets sont associés à des résultats et à des livrables, qui peuvent être très variés : repenser un site Web ou créer un nouveau processus interne, par exemple. Comme vous pouvez le constater, il y a des différences notables entre un produit et un projet. Découvrons maintenant la différence entre la gestion de produit et la gestion de projet. Qu’est-ce que la gestion de produit ? On qualifie de « gestion de produit » la supervision du développement de produits au sein d’une organisation. La gestion de produit englobe chaque aspect du cycle de vie produit, de la phase d’analyse à la gestion de la mise en production. Équipe d'ouvriers Qu’est-ce que la gestion de projet ? La gestion de projet fait référence à l’organisation, au suivi et à l’exécution du travail au sein d’un projet. Elle implique notamment la gestion des parties prenantes, des tâches et de l’avancement du projet, le suivi de celui-ci jusqu’à son achèvement et la mise en place des outils nécessaires pour réussir. La gestion de projet nécessite la collaboration des équipes, favorisée par l’utilisation d’outils et l’organisation d’activités de cohésion. Chef de produit vs chef de projet Comme vous pouvez le constater, un produit et un projet sont deux concepts bien différents, tout comme un chef de produit et un chef de projet. En général, un chef de produit consacre son temps à la supervision des besoins liés au produit : il assure la coordination avec l’équipe de développement produit, la hiérarchisation des différents lancements de produits et la création d’une stratégie de produit. Le chef de projet passe son temps à superviser les besoins liés au projet. Il attribue des tâches, organise des réunions de lancement, résout des problèmes pour atteindre les objectifs commerciaux et accomplit son travail en vue d’atteindre les objectifs du projet dans les temps.